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A propos

Fabienne Thollois, créatrice de Sacrés Parents

Ma conviction

Bonjour, je suis Fabienne.

Je suis accompagnante en parentalité, praticienne en élixirs floraux et en Reiki.

Depuis l’enfance, j’aspire à un monde plus apaisé, plus coopératif, plus aimant. Mais comment y parvenir ?

J’ai la profonde conviction que notre façon d’être parent peut changer le monde. La manière dont nous accompagnons nos enfants – qui seront les adultes de demain- peut faire une différence.

Cette conviction est venue de trois constats liés à mon parcours de vie.

Trois constats m’ont conduit à cette conviction

Ce qu’on doit à l’enfant ?

On lui doit le bonheur.

Michèle Stern

Constat n°1 : mon enfance m’a laissé quelques séquelles !

Dans ma famille, on ne « faisait pas de vagues ». On n’exprimait pas ses émotions : pas de crise de rage, de colère, de pleurs… C’était considéré comme une faiblesse ! J’ai donc été une enfant sage et obéissante, très réservée.

Ceci a donné une adulte un peu bancale, avec une faible estime d’elle-même, un manque de sécurité intérieure, des difficultés à aller vers les autres, à vivre son hypersensibilité et à se fier à ses ressentis pour faire des choix de vie qui lui correspondent.

J’ai alors décidé de m’alléger de mes conditionnements, de dépasser mes croyances limitantes. Ce qui ne s’est pas fait en un jour.

A 18 ans, je me suis mise au yoga et à la méditation pour apaiser mon stress.

S’en est suivie, à 25 ans, une psychothérapie pour déblayer une partie de mon héritage familial.

A 27 ans, j’ai découvert le Reiki. un art de guérison holistique japonais. Sa pratique a été une des grandes transformations de ma vie, l’autre étant ma parentalité. Le Reiki m’a aidé à m’accepter telle que je suis et à nourrir les différentes dimensions de mon être. Il a enraciné en moi les valeurs de compassion et de non-violence.

A 34 ans, ayant envie d’approfondir mes connaissances sur le bien-être émotionnel, je me suis formée à l’utilisation des élixirs floraux auprès du laboratoire Deva.

Et un an plus tard, en 2004, j’ai entamé une sacrée aventure : je suis devenue maman.

Ce que m’inspire ce premier constat :

J’aurais été une adulte plus épanouie si, durant mon enfance, mes besoins fondamentaux avaient été satisfaits, mes émotions accueillies avec bienveillance et ma sensibilité respectée

Ce que mon entourage considérait comme une faiblesse – mon intelligence émotionnelle – m’a permis de développer une présence attentive, une écoute fine, une facilité à percevoir les émotions des autres et une réelle empathie. Aujourd’hui, ces qualités me permettent d’accompagner au mieux les parents.

En honorant la souveraineté de nos enfants,
nous leur permettons deux choses :
se montrer sous leur vraie forme et trouver leur propre voie.
Les deux sont nécessaires pour devenir un adulte à part entière.

Myla et Jon Kabat-Zinn

Constat n°2 : Une autre base de départ pour ma fille

Dès ma grossesse, j’ai réfléchi à la manière dont je voulais être parent. Est-ce que je voulais suivre un itinéraire déjà balisé – celui des vieilles méthodes éducatives basées sur la peur et la domination, transmises de génération en génération – ou tracer un nouveau chemin basé sur l’observation de mon enfant ?

Pour Sarah, j’ai choisi cette deuxième option. Jour après jour, je l’ai observé pour comprendre quels étaient ses besoins fondamentaux et comment je pouvais y répondre au mieux. J’ai accueilli ses pleurs, ses colères, sa frustration, ce qui n’était pas évident pour moi. Je l’ai accompagné pour qu’elle puisse faire les choses par elle-même.

Quelques outils m’ont bien aidé : la communication non violente, l’écoute active, l’intelligence émotionnelle. J’ai lu énormément, à l’affut des découvertes les plus récentes sur le développement de l’enfant.

J’ai traversé des moments de doute intense, du genre « Oh là là, je suis peut-être en train de faire n’importe quoi ! « 

Il faut dire que les remarques de mon entourage ne m’ont pas aidés.

« Si tu la prends dans tes bras dès qu’elle pleure, tu vas l’habituer ! » (A être aimée ?)
– « Quand même, à 9 ans, elle est encore collée à toi. Elle ne sera jamais autonome ! »
« C’est pas possible qu’elle fasse des crises comme ça. Mets-la dans sa chambre, ça la calmera et elle comprendra ! (Qu’il faut qu’elle se débrouille toute seule à 4 ans ? Qu’elle ne peut pas compter sur l’amour de ses proches ?)

J’ai gardé mon cap, qui était d’aider Sarah à développer sa conscience d’elle-même, son équilibre émotionnel, son empathie et sa capacité à rebondir face aux difficultés, afin qu’elle puisse vivre comme elle le souhaite.

J’ai tenu bon et j’ai avancé au gré de nos changements familiaux : famille classique, puis monoparentale, puis recomposée.

Aujourd’hui, après 18 années de parentalité consciente, je peux l’affirmer : cette façon d’être parent, faite de flexibilité, d’attention, d’empathie, qui remet en question la vision normative de notre société sur l’éducation, change la donne pour l’enfant.

Ce que m’inspire ce deuxième constat :

L’enfance, cette période fondatrice de la vie, est totalement différente lorsqu’on grandit auprès de parents conscients de nos besoins et de nos émotions. En aidant leur enfant à reconnaître ses sensations, ses émotions, ses pensées, ils lui permettent d’avoir conscience des différentes parties de son être et de les unifier.

Quand leur enfant rencontre une difficulté, ressent de la déception, de la frustration, ils le soutiennent pour qu’il s’apaise et surmonte cette situation. Ainsi, il développe sa persévérance, son autonomie, sa créativité, sa capacité de réflexion. Sa confiance en lui grandit de jour en jour parce qu’il se sent respecté et aimé tel qu’il est. Il a conscience de lui et trouve la place qui lui convient dans le monde, sans avoir besoin d’entrer en compétition avec les autres.

Il devient une personne responsable de ses actes, de ses choix de vie, autonome, équilibrée, capable à son tour d’empathie, d’écoute, de soutien, d’attention, de se remettre en question, de s’adapter au changement… simplement parce qu’il se sera imprégné de tout cela au quotidien durant son enfance. 

Devenir parent, c’est une vocation qui nous impose
de recréer chaque jour notre univers,
de le redécouvrir à chaque instant.

Myla et Jon Kabat-Zinn

Constat n°3 : On s'élève avec son enfant

Etre parent, c’est sacrément puissant et cela m’a transformé au-delà de ce que je pouvais imaginer.
Cela a été l’occasion de prendre soin de moi en me donnant tout ce que je voulais offrir à Sarah. Car comment guider son enfant sur un chemin que l’on ne connaît pas soi-même ?

En accueillant ses émotions, j’ai appris à accepter les miennes. En répondant à ses besoins, je me suis reconnectée aux miens. Je suis allée explorer mes zones d’ombre, mes réactions disproportionnées, mes blessures d’enfance. J’ai rassemblé les morceaux de moi éparpillés ici et là, et aujourd’hui, j’ai le sentiment d’accepter toutes les parts de moi-même.

Ce travail de réconciliation, je le dois à Sarah. Mon enfant extérieure est venue mettre le doigt sur des situations difficiles de mon enfance. Elle m’a permis de me reconnecter à mon enfant intérieure blessée pour en prendre soin et de faire le ménage parmi mes croyances limitantes, mes conditionnements, mes stéréotypes.

Grâce à elle, mon coeur et mon esprit se sont ouverts un peu plus. J’ai encore des tas de choses à découvrir, je le sens, et cette pensée me remplit de joie :-)).

Ce que m’inspire ce troisième constat :

– Nous avons développé de nombreuses habilités en accompagnant nos enfants avec conscience.
Désormais, nous savons peut-être résoudre les conflits sans violence, reformuler les propos pour nous assurer que nous avons bien compris notre interlocuteur, être à l’écoute de l’autre et le laisser trouver ses propres réponses… Parce qu’elles contribuent à l’harmonie et à l’apaisement, ces aptitudes peuvent bénéficier à toutes nos relations, qu’elles soient familiales, amicales, professionnelles…
Ce faisant, en proposant une autre manière de vivre ensemble, nous participons à la transformation de la société.

– Devenir un parent conscient demande de l’énergie et de la persévérance. Parfois, on se sent démuni.e et dépassé.e. Recevoir un soutien inconditionnel peut alors nous aider à faire le pas suivant.  

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